Je suis fréquemment questionné au sujet des photos que j'expose au studio (Pose T). La plupart de mes fidèles clients apprécient mes conseils et ont bien compris que parce que j'utilise au quotidien du matériel professionnellement, je suis plus à même de les aider que ceux qui ne font que vendre des "boîtes". J'ai donc décidé avec ce blog de vous raconter l'histoire d'une de mes séries de photographies préférées. Il faut dire que plusieurs confrères professionnels me complimentent souvent au sujet de cette série. Cette série composait le tryptique de la page d'accueil de mon site http://www.bernardcustodio.fr/ .
A chaque fois que je commente une photographie (ou une série) je vous raconte les circonstances de la prise de vues et les données techniques.
L'habillage de Jessica
C'est donc le jour du mariage de Jessica, elle m'a commandé un reportage complet de son mariage dans la forme que je préfère du "wedding photojournalism" comme disent les anglo-saxons. Je la connais bien car j'ai déjà photographié deux mois auparavant ses tests de coiffure. Je suis en terrain conquis car sa coiffeuse est une connaissance depuis de longues années. Depuis 10h du matin nous sommes ensemble, le salon est en pleine effervescence. Jessica est maintenant coiffée, maquillée, une autre future mariée vient d'arriver en plus des clientes habituelles.
Elle doit maintenant s'habiller car le timing est très serré, elle doit donc "passer" sa robe chez la coiffeuse.
Il n'est pas question de mettre la robe en public, il existe une grande salle non utilisée dans le salon de coiffure.
La robe est suspendue et emballée : je vais donc la découvrir.
Jessica est dans cette pièce avec son amie coiffeuse qui va l'assister.
Le problème est de mettre la robe sans détruire une matinée de travail.
Mon problème est que les 3 murs sont très sombres, que la pièce est éclairée en partie par la droite par la lumière du jour de l'été (côté ombre de l'immeuble) et par un plafond de tubes fluorescents.
Pendant que Jessica s'agenouille pour passer par en dessous de la robe que tient son amie, je vais rapidement éteindre les néons... Elles ne s'en rendent même pas compte.
La chrysalide
J'ai bien en main mon Nikon D3, mais cela ne fait qu'un mois que je l'utilise, avec le 24/70 AFS 2.8 :
- ISO 400, mode A, -1/3 IL, f2.8, la vitesse varie entre 1/100 et 1/125, c'est bien en cas de mouvements rapides, la balance des blancs est en automatique.
- ISO 400, mode A, -1/3 IL, f2.8, la vitesse varie entre 1/100 et 1/125, c'est bien en cas de mouvements rapides, la balance des blancs est en automatique.
Jessica est invisible dans mon viseur car elle est dans la robe, mais elle peine à sortir sa tête par le décolleté car sa coiffure tend à se défaire. Elle tire donc les bras vers le haut pour sortir en protégeant l'oeuvre de la coiffeuse.
La suite vous l'avez sous les yeux en 3 images :
- la 1ère a été faite à 13h47 et 47 secondes et la dernière de cette séquence à 13h48 et 20 secondes.
Et maintenant voici les vues individuelles :
Ci-dessus focale 32 mm
Ci-dessus focale 55 mm
Ci-dessus focale 55 mm
La première vue est exposée au Studio Pose T
en 30x40 sur velin 300 grammes.
en 30x40 sur velin 300 grammes.
Voilà chers amis vous savez tout de cette série,
l'action n'a duré que quelques dizaines de secondes
et pourtant pour moi c'est un grand souvenir,
et pourtant pour moi c'est un grand souvenir,
un moment suspendu,
un moment souvent attendu...espéré.
un moment souvent attendu...espéré.
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